Le free use est un arrangement entre deux adultes consentants. L’un des partenaires jouit de la liberté d’initier le rapport sexuel sans demander et sans préliminaires, qu’importe que l’autre partenaire soit occupé, endormi ou est en train de faire.

Cette idée d’accepter de ne presque jamais dire non, d’être transformé(e) en un objet sexuel constamment utilisable est un grand moteur d’excitation pour certaines mais aussi, certains hommes.

En clair, les adeptes transforment en réalité le fantasme lié au concept du « n’importe quand, n’importe où » et « quand il ou elle le désire ».

Soumission sexuelle diront certains, BDSM sexuel, exploitation du corps de la femme diront d’autres ringards s’autorisant à juger le plaisir des autres. Et alors, si cela leur plait, où est le mal ?

En effet, les partenaires sont en grande partie des couples qui décident LIBREMENT de jouer ce jeu. Je rappelle que cela peut être la femme qui « domine » dans ce type de jeu. Exemple, se faire lécher n’importe où, n’importe quand peut importe que son mari en ait envie ou pas.

C’est justement ce qui est excitant dans le Free use. Tout le “Kink” est justement de ne pas savoir quand l’activité sexuelle va se passer et du fait que l’on ne peut la refuser. Mentalement parlant, le fait d’abandonner son autonomie sexuelle à son partenaire, libère ainsi de la nécessité de prendre des décisions.

Pour les sexistes judéo-chrétiens s’autorisant à penser, gérer la cage de chasteté de son mari est aussi une forme de Free use. Il n’y a donc pas que les femmes qui sont concernées ET NON, ce n’est pas du v i o l puisque la personne « soumise » dans ce jeu est consentante. La grande différence est qu’elle ne sait ni où, ni quand.

Qui sont les adeptes du Free use ?

Des couples hétéros Des couples gays Des travestis / trans.... Des adeptes du BDSM --> même si le sexe n’est pas toujours lié au BDSM.

LE FREE USE CE N’EST PAS SANS RÈGLES NI LIMITES

Il y a d’abord le consentement donné lors des discussions. Ensuite, les adeptes peuvent ajouter des règles ou limites par exemple « jamais quand je travaille » ou « jamais quand les gamins sont dans la maison ».

A partir du moment où ces règles sont respectées, il n’y a pas de mal à se faire du bien que ce soit physique ou psychologique puis que ne pas savoir quand « on va y passer » génère des fantasmes et des excitation de longue durée.

FAUSSE INTERPRÉTATION

Les adeptes de l’exhibitionnisme diffusent parfois des vidéos ou photos de leur rapports sexuels qui ne sont en aucun cas dans une logique de Free Use. Ils s’en servent juste pour frimer, attirer l’attention. Pour la pauvre fille qui parfois ne sait même pas que la vidéo est diffusée, c’est aussi risquer de lui faire une réputation de salope.

####LE PROBLÈME

Le problème majeur de cette mode se trouve sur les réseaux sociaux avec des mineurs qui « ne savent plus lire », (lire et comprendre) n’ont plus de règles et parfois confondent tout.
Exemple dramatique, un jeune qui partage le filme où il faisait l’amour avec sa copine puis qui indique pratiquer le Free use. Ses « pots » pensent parfois qu’elle est disponible pour tous. Et là.... les risques sont énormes pour la fille car le Free use ne signifie pas « femme publique offerte à tous »

• Que génère le Free use pour vous ?

• L'avez-vous pratiqué ou le pratiquez-vous ?

• Est-ce que l'idée de le faire vous exciterait ?

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